Le Pic du Mas de La Grave
Faisant face à La Meije, le Pic du Mas de La Grave impose sa présence dans le paysage. Son allure altière et ses 3020 m viennent barrer la longue vallée de la Buffe. À sa gauche, le col des Trente Combes ouvre les portes de la Savoie. Il n’est jamais aussi beau et majestueux qu’au coucher du soleil.
Les 13 patrimoines à découvrir
- Savoir-faire
Foire aux bovins du Chazelet
Toujours d'actualité, cette foire très ancienne est l'occasion pour les agriculteurs locaux de vendre de jeunes vaches "Abondance" ou "Tarine" aux agriculteurs de Savoie, de Haute-Savoie et d'Italie pour la production de Beaufort et de Reblochon. Les maquignons, reconnaissables à leurs chapeaux et capes noirs, et les éleveurs à la mine soucieuse marchandent, tandis que les stands de cloches et autres objets donnent à cette foire un air festif.
- Flore
Campanule thyrsoïde
Espèce emblématique de la Grave, cette campanule est reconnaissable entre toutes grâce à ses fleurs jaunes en épis très compact, aussi appelé thyrse. Consommable en gratin, c'est une des rares plantes alpines bisannuelle. Les graines dispersées à l'automne donnent naissance au cours de la première année à de grandes feuilles allongées, poussant en rosette. La floraison ne se produit que la seconde année, au cours de laquelle elle assure sa descendance et meurt.
- Architecture
Les Rivets
Les Rivets sont des anciens hameaux d’estive. On peut y observer les maisons traditionnelles du pays de la Meije qui sont construites en pierres, pour la plupart récupérées dans le lit des rivières. Le bois était pratiquement absent de la vallée du Moyen âge jusqu’au début du vingtième siècle. Seulement au Chazelet, l’on trouve des bâtisses en bois, les greniers, qui servaient à conserver les denrées et les objets de valeur à l’écart de l’habitation principale.
- Flore
Prairies de fauche d'altitude
D'une grande richesse biologique, ces prairies naturelles accueillent tout un cortège floristique qui s'épanouit librement. De cette diversité botanique découle une multiplicité d'espèces d'insectes et notamment de papillons, qui y trouvent un milieu favorable à leur développement. Maintenir l'équilibre de ces milieux est essentiel, d'autant plus à cette altitude et à l'échelle d'un tel vallon !
- Faune
Lézard vivipare
Habitant des milieux frais et humides (landes et pelouses subalpines et alpines, tourbières, bords de ruisseaux), le lézard vivipare est présent dans le nord du Parc national des Ecrins. Il est nommé ainsi car, dans certaines populations, les femelles gardent les oeufs dans leur ventre jusqu'à éclosion. Totalement protégé en France et classé vulnérable au niveau régional, il est il est sensible aux aménagements conduisant à la destruction des zones humides.
- Faune
Caille des blés
Bien présente en plaine dans les cultures céréalières, la caille des blés occupe aussi les prairies montagnardes jusqu'à plus de 2000 m d'altitude. Dans ces hautes herbes, elle picore des insectes puis des graines lorsqu'elles sont à maturité. Très discrète, la caille niche au sol dans une petite cuvette, où elle peut réaliser jusqu'à deux pontes de remplacement en cas de destruction. Son chant, qu'on peut entendre nuit et jour, trahit souvent sa présence : "paye tes dettes" chante le mâle pour repousser ses concurrents.
- Faune
Petit apollon
Très présent dans ce vallon, le Petit apollon est un papillon rare et protégé. Il est doté d'antennes finement rayées de noir et de blanc. Une minuscule ocelle rouge orne le bord de chacune de ses ailes antérieures. D'une envergure de 60 à 80 mm, il est le seigneur et maître des parterres jaunes orangé de saxifrages faux aizoon où il protège ses oeufs et nourrit ses chenilles.
- Refuge
Refuge du Pic du Mas de La Grave
Ce refuge situé en bordure du torrent le Gâ et au pied du pic éponyme est une ancienne « montagne » (maison d’alpage) reconvertie en refuge depuis 2017. Le refuge, exemplaire en matière d’énergie renouvelable, vous accueille pour dormir mais aussi pour des simples repas de midi. - Faune
Pullulation des campagnols
Le campagnol terrestre, aussi appelé rat taupier, est l'une des plus grosses espèces de campagnols. Son cycle de reproduction est tel que l'espèce peut connaître des phases de pullulation. Sans que l'on en comprenne les causes, ce problème cyclique a débuté il y a quelques années au fond du vallon de la Buffe, à 2000 m d'altitude. Si les premiers indices de la présence de campagnols dans une prairie sont sans conteste les "taupinières", leur pullulation se traduit par des terrains totalement bouleversés que l'on peut prendre pour des terres labourées.
- Pastoralisme
Alpages de la Buffe
Les vastes prairies du vallon pastoral de la Buffe accueillent des troupeaux de brebis d’ici et d’ailleurs. Les troupeaux transhumants viennent parfois de loin, comme ceux qui passent l’été ici et l’hiver sur la plaine de la Crau en Provence. - Faune
Vautours fauves
En vol, la silhouette des vautours fauves, rectangulaire, monolithique et contrastée, est unique. Leur envergure varie de 2,60 m à 2,80 m pour un poids de 6 à 9 kg... à jeun ! Posés, ils se caractérisent par des couleur brune et crème et un long cou couvert d'un duvet blanc et ras qui émerge d'une collerette de plumes blanches duveteuses. Grégaires, les vautours vivent en colonie dans les falaises.
- Géologie et géographie
Exploitation et usages du tuf
Les dépôts de tuf peuvent être parfois très épais et exploités sous forme de carrières. On les trouve dans des petits cours d’eau comme en rive droite du Gâ, au niveau des Combettes. Cela donne un aspect caractéristique à ces petits torrents, qu’on appelle alors sources pétrifiantes ou tufières. Cette pierre devient très solide après sa découpe en carrière : une fois sec, le tuf constitue un matériau de construction léger, isolant et facile à tailler que l’on trouve dans le canton intégré aux constructions traditionnelles (cheminées, encadrements de fenêtres, pierres d’angle) et comme principal matériau de construction des églises, comme celle des Terrasses.
- Faune
Petit Apollon
Très présent dans ce vallon, le Petit apollon est un papillon rare et protégé. Il est doté d'antennes finement rayées de noir et de blanc. Une minuscule ocelle rouge orne le bord de chacune de ses ailes antérieures. D'une envergure de 60 à 80 mm, il est le seigneur et maître des parterres jaunes orangé de saxifrages faux aizoon où il protège ses oeufs et nourrit ses chenilles.
Description
Du parking, descendre en direction du village le long du parking.
- Au premier embranchement, ne pas monter dans le village mais prendre en épingle à droite en direction du pied des remontées mécaniques.
- Prendre le GR 54 à droite. A l'embranchement suivant laisser le GR, rester à flanc (ne pas descendre vers le torrent). Continuer la large piste.
- A l’embranchement suivant, prendre à droite en direction des trois hameaux des Rivets. Les traverser et atteindre la Croix de Tuf (1879 m). Continuer la bonne piste qui suit la vallée pour rejoindre tout au fond la baraque de la Buffe (2005 m) située au pied du Pic du Mas de La Grave (Il est possible de passer la nuit au refuge pour couper la longue ascension vers le Pic). Franchir sur la gauche le petit torrent puis remonter le sentier.
- Passer une petite barre rocheuse et juste après, ne pas bifurquer à gauche mais continuer vers le Nord le sentier qui conduit à un immense cairn (2351 m).
- De ce point, le sentier s’amenuise, longe un ravin schisteux et traverse des prairies rases pour rejoindre des éboulis. Franchir quelques petits ressauts rocheux pour atteindre la crête (2979 m). La suivre (aérien) jusqu’au sommet (3020 m).
- Le retour s’effectue par le même chemin jusqu'à un Gué à l'aval du refuge du Pic du Mas de La Grave.
- Tourner à droite, monter puis revenir par le chemin en rive droite jusqu'à la station, puis rejoindre le parking.
- Départ : Station du Chazelet
- Arrivée : Station du Chazelet
- Communes traversées : La Grave et Besse
Profil altimétrique
Recommandations
A partir du gros cairn la dernière partie de l'ascension du Pic est très raide et sur un terrain schisteux qui peut être glissant par temps humide. Pour les moins aguerris, il est possible de faire demi-tour au cairn.
En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).
Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.
En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.
En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.
Transport
Bus Grenoble gare routière/SNCF - La Grave / Villar d'Arène - Briançon (LER 35 - Transisère). Réservation sur : https://zou.maregionsud.fr/
Pensez au covoiturage : https://www.blablacar.fr/
Accès routiers et parkings
De Bourg-d'Oisans, suivre la D1091 et traverser La Grave. A la sortie du tunnel, emprunter à droite la D33 et suivre la direction du Chazelet.
Stationnement :
Source
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