Lac Noir et lac Lérié depuis le Chazelet
Les 9 patrimoines à découvrir
- Savoir-faire
Foire aux bovins du Chazelet
Toujours d'actualité, cette foire très ancienne est l'occasion pour les agriculteurs locaux de vendre de jeunes vaches "Abondance" ou "Tarine" aux agriculteurs de Savoie, de Haute-Savoie et d'Italie pour la production de Beaufort et de Reblochon. Les maquignons, reconnaissables à leurs chapeaux et capes noirs, et les éleveurs à la mine soucieuse marchandent, tandis que les stands de cloches et autres objets donnent à cette foire un air festif.
- Faune
Cincle plongeur
Posté sur un gros galet en partie immergé, le cincle se balance, queue dressée. Puis, le voilà qui plonge dans l'eau tourbillonnante, tête la première. Cet étonnant passereau à la particularité de marcher au fond de l'eau, à contre-courant, en quête de nourriture. Grâce à la fine membrane qui protège ses yeux des flots, il trouve ses proies à vue (vers, petits crustacés, larves d'insectes aquatiques) avant de sortir sa tête de l'eau et de se laisser emporter doucement par le courant. Finalement, il rejoint un nouveau poste de chasse et renouvelle l'opération.
- Savoir-faire
Les travaux agricoles de l'automne et de l'hiver
Dès septembre, les céréales coupées à la faux et faucille, séchaient en bourles (petits gerbiers d’une dizaine de gerbes) sur le haut des terres (champs). Une fois battus, les grains de seigle soleillaient (séchaient au soleil), puis gagnaient le moulin et ensuite le four pour la fabrication du pain noir. De fin novembre jusqu’à début mai, il fallait soigner les bêtes dans les étables. Le fumier de vaches était transporté aux champs en traîneaux, alors que le fumier de moutons coupé en blettes, une fois séchées, servait pour se chauffer et cuisiner. Dans une fruitière, on transformait le lait en beurre et fromage.
- Savoir-faire
Les travaux agricoles du printemps et de l'été
Au printemps il fallait : lever terme (remonter la terre à l’aide de caisses tirées par des mulets). Labours, semis, plantations suivaient : seigle (qui occupait la terre deux ans), orge, avoine et pomme de terre. L’été ne pouvait pas se terminer sans que les granges soient remplies de foin. Faux (enchaplées, c’est- à-dire battues sur une enclume), râteaux, bourasses (filets) servaient tous les jours. Afin d’assurer l’hivernage des bêtes, un certain nombre de trousses (environ 80 kg de foin) étaient nécessaires : 25 par vache laitière et 5 par mouton.
- Faune
Petit apollon
Le petit apollon est un papillon rare et protégé. Il est doté d'antennes finement rayées de noir et de blanc. Une minuscule ocelle rouge orne le bord de chacune de ses ailes antérieures. D'une envergure de 60 à 80 mm, il est le seigneur et maître des parterres jaunes orangé de saxifrages faux aizoon où il protège ses oeufs et nourrit ses chenilles.
- Point de vue
Plateau d'Emparis
Le sentier des mules longe la bordure méridionale de ce plateau d'altitude à forte vocation pastorale et touristique. Il offre un point de vue exceptionnel sur la Meije dont le relief très marqué contraste avec ce paysage doux. Il accueille 7 refuges et cabanes pastorales ainsi qu'une faune remarquable, telle le lièvre variable ou le grand Apollon. L'enjeu du site est le maintien de son caractère pastoral.
- Point de vue
Glacier de la Girose
Ce glacier de calotte s’étend entre le col des Ruillans, point d’arrivée des Téléphériques des Glaciers de la Meije et le haut des remontées des Deux Alpes où il rejoint le glacier de Mont de Lans. Ensemble, ils forment la plus grande calotte glaciaire de France. Malgré la fonte importante de ces dernières années, plusieurs langues de glace s’étendent vers la vallée, en haut des couloirs qui font le bonheur des skieurs hors-pistes en hiver.
- Pastoralisme
Les pâturages d'Emparis
Emparis est un des plus riches pâturages d’altitude des Alpes. Ses pentes ondulantes accueillent des milliers de brebis et de vaches chaque été. Historiquement, il y a eu de nombreux conflits entre les villages de La Grave et de Besse-en-Oisans sur les droits d’y faire pâturer les troupeaux. Un procès commencé en 1366 les a opposés durant des siècles et un maire de Besse aurait mystérieusement disparu en chemin alors qu’il était parti apporter des documents importants à ce propos.
- Pastoralisme
Le pâturage
L’activité humaine, en maintenant une activité pastorale à des altitudes élevées, doit être préservé. Le pâturage extensif permet l’entretien des prairies d’altitude, mais aussi des marais, des tourbières, des abords des lacs ... En revanche, une charge pastorale trop forte pourrait les dégrader, certains sols meubles étant très sensibles au piétinement. Le maintien des pelouses d’altitude est tributaire du pastoralisme qui en limite l’embroussaillement. En cas d’abandon du pâturage, la végétation sèche, évoluerait très rapidement vers des landes à genévriers ou vers des fourrés arbustifs à églantiers et épine vinette puis vers des ligneux, notamment des bouleaux. Avec les Mesures Agro Environnementales, souscrites par les éleveurs, l’Europe s’engage à aider les agriculteurs à maintenir ces milieux ouverts.
Description
- Traverser le Gâ au départ du télésiège puis suivre les larges épingles qui remontent tout le versant Est du Plateau d’Emparis (GR54).
- Passer aux bancs (2060 m) et, au croisement, continuer tout droit toujours sur le GR54. Passer sous le téléski, traverser le Rif du Galan et le Rif du Caturgeas, et poursuivre jusqu’au Col du Souchet
- Arrivé au col, laisser le premier sentier à gauche (lac Lérié) et prendre le second, qui coupe pour rejoindre un petit lac (parfois asséché), au croisement bifurquer à gauche vers le lac Noir.
- Laisser le chemin qui part à droite, et arriver sur les rives du lac Noir. Admirer la vue incomparable sur les glaciers des Écrins et La Meije (3 983 m). Poursuivre jusqu'au lac Lerié, plein est, le longer par la gauche. Remonter jusqu'au col.
- A l'intersection avec le GR54, prendre à droite le sentier de l'aller et revenir par le même chemin jusqu'à la station du Chazelet.
- Départ : Station du Chazelet
- Arrivée : Station du Chazelet
- Communes traversées : La Grave
Profil altimétrique
Lieux de renseignement
Maison du Parc du Briançonnais
Place Médecin-Général Blanchard, 05100 Briançon
Installée aux pieds de la cité médiévale fortifiée par Vauban, inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2008, la Maison du Parc de Briançon est un lieu d'accueil, d'information et d'échanges. Trois étages d'exposition à découvrir : les patrimoines naturels et culturels, le musée de l'histoire du ski dans le Briançonnais. Documentation, cartes, topo-guides, produits et ouvrages du Parc. Possibilité de visites guidées pour les groupes, sur réservation. Entrée libre.
Transport
Pensez au covoiturage : https://www.blablacar.fr/
Accès routiers et parkings
Stationnement :
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Source
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