N° 22 Descente Galibier Lautaret
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N° 22 Descente Galibier Lautaret
Le Monêtier-les-Bains

N° 22 Descente Galibier Lautaret

Flore
Lac et glacier
Pastoralisme
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Itinéraire descendant typé enduro sur l'ancienne route du Galibier puis plus facile le long de la Guisane
Découverte de l'ancienne route du Galibier, piste large en terre pouvant se rétrécir par endroits. Face aux glaciers du massif des Écrins. En dessous du Lautaret, la première partie est relativement raide et caillouteuse puis s'adoucie rapidement en un beau sentier de fond de vallée.

Les 13 patrimoines à découvrir

  • Histoire

    Le massif de Combeynot, W. Brockedon

    Dans l'ouvrage de W. Brockedon, Illustrations of the Passes of the Alps, paru en 1828, une des gravures qui illustrent le col du Mont-Genèvre représente selon le titre : Mont d'Arcines and the Val de Guisane from the Col du Lautaret (p. 25). Cette vue est ainsi décrite « Across a deep ravin, the River Guisane is seen tumbling down the mountains from its source in the distant glacier of Mont d'Arcines, and thence flowing on to the Durance, through the narrow valley wich is bounded by rugged and pinnacled mountains ». A la page précédente, il précise « Le Casset, is near the foot of the Glacier de Lasciale, which descends from the Mont d'Arcines ». Il est donc clair que le Mont d'Arcines est l'actuel montagne des Agneaux et le glacier de Lasciale est le glacier du Casset qui devait alors descendre beaucoup plus bas. Cependant,  Paul Guillemin considère qu'il s'agit de la première représentation imprimée de la Meije, lui attribuant le n° 2 dans son inventaire (PG : 2). C'est une erreur d'interprétation de sa part. En effet, il s'agit de la vue que l'on a sur le massif du Combeynot depuis l'ancienne route du Lautaret. De ce point de vue, on ne voit pas non plus les Agneaux (ou Mont d'Arcines).

  • Point de vue

    Vue sur le Pic de Rochebrune

    La vallée de la Guisane redescend au sud-est sur Briançon. La vue s'ouvre au loin sur le début du massif du Queyras dont un des sommets se distingue très nettement. Le Pic de Rochebrune, haut de ses 3 320 m d'altitude, trône fièrement au-dessus de la vallée de Cervières à 10 km de Briançon et de la vallée du Guil dans le Queyras, toutes les deux reliées par le col de l'Izoard (2 361m). Cet énorme bastion de roches dolomitiques est accessible à des randonneurs de bon niveau puisque la dernière partie est un peu raide et nécessite de faire quelques pas en mettant les mains.

  • Petit patrimoine

    Hospice de la Madeleine

    Situé à 1 810 m d'altitude, en dessous de l'actuelle route du col du Lautaret, l'hospice de la Madeleine permettait aux voyageurs de franchir ce passage en tout temps et de donner un peu de repos aux pélerins se rendant à Rome ou en Terre sainte. La fondation de l'ordre de la Sainte-Pénitence dans ces bâtiments date de 1228. Le lieu possède une chapelle et est situé sur l'ancienne voie reliant Briançon à Grenoble. Une avalanche détruisit l'hospice de la Madeleine en 1740, le bâtiment fut reconstruit puis abandonné avec la modernisation de la route du Lautaret. 

  • Flore

    Mélèze

    Sur la rive droite de la Guisane, le mélèze est omniprésent. En pied de versant, la forêt est propriété privée. Elle devient communale dès que l’on s’élève un peu. Les propriétaires et la commune tirent quelques ressources de ce bois dur et imputrescible qui a pendant longtemps rendu de nombreux services aux habitants.
  • Savoir-faire

    Moulin du Casset

    Le bâtiment presque construit "sur" la Guisane est l’ancien moulin du Casset. Ses trois jeux de meules ont fonctionné jusqu’au début des années cinquante. On y produisait de la "farine belle" (blé) pour la pâtisserie, une farine plus grossière pour le "pain doux" (blé et seigle) et du gruau d’orge pour la soupe. Le son et l’orge étaient donnés aux vaches, poules et cochons. Le blé, plus fragile, ne pousse pas bien en altitude : les habitants de la vallée devaient donc l’acheter.
  • Faune

    L'amoureux des vieilles pierres

    Le moineau soulcie est un sédentaire. Généralement, il s’installe dans les zones agricoles riches en pierres, terrasses de culture, ruines, clapiers, vieux bâtiments… toujours bien exposées. Ce moineau est un méridional que l’on trouve jusqu’à plus de 2 000 m d’altitude, pourvu que le paysage soit dégagé et riche en éléments minéraux. Il niche dans un trou de rocher, dans un mur, parfois sous le toit d’une habitation. Il peut alors se mélanger au moineau domestique. C’est un oiseau sociable qui vit en petites colonies éparses.

  • Faune

    Murin à moustaches

    Le murin à moustaches est une chauve-souris à museau sombre. Il est assez commun dans certaines régions de montagne, où il peut être l’une des espèces les plus fréquentes après ses cousines les pipistrelles. Il affectionne les arbres, depuis les berges des rivières jusqu’aux forêts d’altitude, mais on le rencontre aussi dans les jardins, les villages, comme au hameau du Casset. Ce petit mammifère se nourrit d'insectes volants participant ainsi à leur régulation. Comme tous les mammifères, la femelle nourrit son unique petit en l'allaitant.

  • Architecture

    Portes et cours

    Au hasard des rues du Casset, certaines portes d’habitation attirent le regard, réunissant la plupart des éléments décoratifs des façades. Elles sont en mélèze, moulurées ou sculptées de motifs géométriques ou floraux et sont surmontées d’un tympan souvent orné d’une grille. Derrière la porte se cache la cour, vestibule commun aux hommes et aux bêtes. La façon d’habiter et d’organiser la maison prévoyait autrefois cette entrée unique, espace de circulation donnant accès à l’étable et aux pièces d’habitation. Entre extérieur et intérieur, la cour a une fonction de passage, d’isolation, mais aussi de rangement.
  • Faune

    Moineau soulcie

    Le moineau soulcie se trouve dans le site en limite nord-ouest et altitudinale de son aire de répartition et niche régulièrement dans la zone. Cette espèce en régression au niveau national a été inscrite sur la liste rouge en Rhône-Alpes et fait l'objet d'études en PACA. Les moineaux domestiques sont parfois ignorés des hommes car trop proches d'eux. Et pourtant ! Celui-là est plus grand, et si son plumage l’apparente à une femelle de moineau domestique, ses cris le distinguent à coup sûr : un « tilip» ou un «thui» quand ce n’est pas un «tchei» typique du pinson du Nord !

  • Histoire

    Le Casset

    Situé à l'entrée de la vallée, le Casset est un village carapace qui est entouré de paysages de cultures. Son nom provient du verbe “cassare” (casser, briser, en bas-latin), et désigne un lieu couvert d’éboulis. Or ils sont nombreux, dans cette haute vallée jadis creusée par un énorme glacier. Le hameau, sur la rive gauche de la Guisane, est à l’abri des avalanches, sous le regard de quelques sommets et glaciers prestigieux qui “bougent” à une autre échelle de temps que la nôtre.

  • Architecture

    Cadrans solaires

    En vous promenant dans le hameau du Lauzet, vous aller découvrir des cadrans solaires récents, réalisés à la mode d’autrefois. Bien visibles depuis les principales ruelles, ils égayent les façades bien restaurées des maisons d’antan.
  • Architecture

    Eglise Saint-Claude au Casset

    Avec son clocher démesurément élevé, l’église du Casset ne peut passer inaperçue. Son dôme à l’impériale à quatre pans est construit sur le modèle de la collégiale de Briançon. L’église, inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques, est placée sous la protection principale de Saint-Claude. Dans son aspect actuel, elle date du XVIIIe siècle. L'édifice précédent était antérieur au début du 16e siècle. A l’intérieur, l’œil est immédiatement attiré par les ogives du chœur, créant une ambiance intime, d’autant plus forte que le clocher disproportionné ne  présuppose pas un intérieur de taille aussi modeste Le chœur est reconstruit en 1716-1717, probablement après l’incendie de la chapelle précédente. Les traces de cette période figurent sur la clé de voûte. La clôture du chœur en fer forgé porte elle aussi les inscriptions  « HM 1717 », une date que l’on retrouve sur la grille en fer forgé de l’imposte de la fenêtre axiale de l’abside et sur les fonts baptismaux.

  • Histoire

    Eglise Saint-Claude

    Ancienne chapelle dont l’existence est attestée en 1500, cet édifice de style roman devint église paroissiale en 1826. Elle est dédiée à Saint-Claude de Besançon. "Autrefois, les gens du Casset se rendaient en pélerinage à Saint-Claude dans le Jura". Le jour de la Saint-Claude (6 juin), il y a une messe. "Deux jours avant, les femmes du village vont nettoyer l’église, la décorer". Ensuite, on va prendre l’apéritif au café devant l’église. Des visites de l’église sont organisées par l’Office du Tourisme tout l’été.

Description

  1. Au départ du monument Henri Desgranges, suivre à droite l’ancienne route du Galibier (piste large en terre).
  2. Traverser la D1091, prendre le sentier en face qui descend dans le vallon. descendre au niveau de la Guisane.
  3. Longer la rive gauche en passant au hameau de la Madeleine puis le Lauzet.
  4. Aux Boussardes passer rive droite et gagner le Casset. Terminer facilement au Monêtier.
  • Départ : Monument Henri Desgranges, sur la route du Col du Galibier
  • Arrivée : Le Monêtier les Bains
  • Communes traversées : Le Monêtier-les-Bains

Profil altimétrique


Recommandations

Possibilité de croiser de nombreux randonneurs. Période praticable : Juin à Novembre. Une station de lavage vélo gratuite est à disposition au niveau du Centre VTT à Monêtier.

Accès routiers et parkings

Au col du Lautaret, emprunter la D902 et se garer après 8,6kms au monument Henri Desgrange.

Source

Briançonnais

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