Les Sources de la Romanche
Villar-d'Arêne

Les Sources de la Romanche

Flore
Lac et glacier
Point de vue
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Une sympathique randonnée familiale, pour une immersion en haute montagne aux abords de la Reine Meije.

Aux pieds des plus hauts sommets des Ecrins , ce sentier bucolique plonge progressivement dans une atmosphère alpine. Cette ambiance se découvre tout du long de la Romanche jusqu'à retrouver ses sources. De là, se révèle une vue panoramique pour se détendre aux portes du remarquable glacier de la Plate des Agneaux.


Les 7 patrimoines à découvrir

  • Histoire

    Vallée de la Romanche, Charles Bertier

    Source d'inspiration pour de nombreux artistes de montagne, la Romanche fut peinte à maintes reprises. Elle inspire notamment à Charles Bertier (1860-1924) Vallée de la Romanche au Pied-du-Col et Les Fréaux près de La Grave, deux huiles sur toile réalisées en 1894. Initié à la peinture de paysage par Jean Achard et à la peinture de montagne par l'abbé Guétal, cet artiste d'origine grenobloise n'hésite pas à planter son chevalet sur les plus hauts sommets des Alpes dauphinoises. Par ailleurs, il se donne pour mission de "faire comprendre la montagne" à ses contemporains.
  • Faune

    La "bosse" des marmottes

    La marmotte alpine est naturellement présente sur les pelouses d’altitude. Ici, elle occupe un lieu singulier que l'on à coutume d'appeler la "bosse" des marmottes.  Ce rongeur hibernant n’est visible que d’avril à octobre. La marmotte vit en famille respectant une hiérarchie. Les jeux, les toilettes, les rixes et les morsures assurent la dominance d’un couple ainsi que la cohésion du groupe. Chacun participe à la délimitation du territoire en frottant ses joues sur des rochers ou en déposant crottes et urine. Lors d’un danger, la marmotte émet un sifflement aigu et puissant afin d’en avertir les autres.

  • Histoire

    Exploitation des mines

    Le vallon n’a pas seulement été un centre d’intérêt pour les botanistes et les alpinistes. Il garde aujourd’hui encore les traces d’une exploitation minière ancienne. Entre 1835 et jusqu'au début de la Première Guerre mondiale, trente à quarante personnes travaillaient à l’extraction de minerai, essentiellement de cuivre, sur les pentes de Chamoissière. Un bocard minier permettait de broyer le minerai. Il gît sur le site complet mais brisé. Un bocard est une machine composée d'un moulin à pilons coiffé d'une masse de fer et mû par un moteur, servant à broyer le minerai destiné à la fonte et à réduire certaines substances en poudres fines.

  • Faune

    Petit Apollon

    Un bruissement à peine perceptible dans l’herbe givrée du matin trahit la présence d’un papillon dérangé par nos pas et incapable d’utiliser ses ailes humides. Quelques soubresauts délicats et le voici, agrippé à une herbe sèche, puis, par des spasmes successifs, il ouvre lentement sa voilure de nacre presque translucide au soleil, exposant enfin la totalité de sa tremblante anatomie. Le petit apollon, rare et protégé - sa capture et son transport sont donc interdits - est là, sous nos yeux, avec son minuscule ocelle rouge sur le bord de chacune de ses ailes antérieures et ses antennes finement rayées de noir et de blanc.

  • Histoire

    Cabane à Charlin

    Cette cabane construite sous un gros rocher permettait autrefois de stocker le matériel et les animaux tués à la chasse par une équipe de chasseurs qui louait le vallon de la Plate des Agneaux. A la création du Parc national, le bâtiment fut abandonné. Aujourd'hui, la chasse est toujours interdite dans le cœur mais réglementée dans la zone d'adhésion du Parc national des Ecrins.

  • Histoire

    Vallon de l'Alpe

    Les alpinistes affectionnent depuis fort longtemps le vallon de l’Alpe. De tout temps, ce fut un lieu de bivouac et de départ pour quelques grandes classiques du massif des Ecrins. C’est par la voie de la calotte que la célèbre cordée Coolidge-Almer a réussi la première ascension de la montagne des Agneaux. Le 17 juillet 1873 dans la foulée, elle réalise la première traversée du col de la Casse Déserte et l’ascension de la Pointe Brevoort à la Grande Ruine.

  • Flore

    Ancolie des Alpes

    Dissimulée au pied d'un bouquet de rhododendrons, coincée entre un pierrier et les prémices de la pelouse, l'ancolie des Alpes est une espèce peu fréquente, dont l'éclat n'a d'égal que sa rareté. N'effleurez pas l'ancolie, sinon elle perdra tous ces pétales. Des folioles fendues d'étroites incisions, deux fois rassemblées pour former d'humbles feuilles, hissent à bout de tige quelques jeunes boutons encore laiteux et magnifiques fleurs largement étalées, fragments d’azur égarés dans le végétal. Les fleurs de l’ancolie sont les seules à posséder cinq éperons, extrémités de cinq pétales en cornet, gardés par cinq sépales en forme de lance.


Description

Laisser le lac à droit et emprunter le sentier de gauche qui suit l’itinéraire GR®54 le log de l’ancienne gravière.

  1. En arrivant vers le parking de l'été, la vallée se rétrécie et le sentier s’élève après le ruisseau du Colombier pour atteindre les alpages.
  2. Continuer à suivre l’itinéraire par la gauche sans prendre le sentier qui vient du col du Lautaret, puis passer devant une station météorologique et atteindre par le sentier de droite le refuge de l’Alpe de Villar d’Arène (2 079 m).
  3. Arrivé au refuge de l'Alpe de Villar d'Arêne (par l'arrière), prendre le sentier qui descend par la droite en direction du vallon au paysage minéral jusqu'à un croisement avec une passerelle. Traverser la passerelle et prendre le long sentier traversant le Plan de l'Alpe.
  4. Au fond du vallon, prendre à gauche à l'intersection en direction du refuge d'Adèle Planchard (laisser le pont de Valfourche sur votre droite). Après un court raidillon en rive gauche, le sentier amène sur un petit plateau herbeux où se trouvent les sources de la Romanche.
  5. Pour le retour poursuivre la marche sur le même chemin.
  6. Puis au croisement du petit pont de Valfourche, continuer le sentier de gauche qui descend le long de la rive du torrent. Passer devant la centrale hydraulique pour reprendre sur la gauche le sentier escarpé de Pas d'Anna Falque. Ensuite, rester sur le même itinéraire de départ pour la descente.
  • Départ : Hameau le Pied du Col
  • Arrivée : Hameau le Pied du Col
  • Communes traversées : Villar-d'Arêne

Profil altimétrique


Recommandations

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.


Lieux de renseignement

Centre d'accueil du Col du Lautaret (ouverture estivale)

Col du Lautaret, 05220 Le Monêtier-les-bains

http://www.ecrins-parcnational.fr/brianconnais@ecrins-parcnational.fr04 92 24 49 74

Sous le regard de la Meije (3983 m) et dans le décor des magnifiques prairies célébrées dans les grands noms de la botanique, l'ancien hospice du col du Lautaret dit «refuge Napoléon» abrite le centre d'accueil et d'information du Parc - Projections, documentation, ouvrages du Parc. Accessible aux personnes à mobilité réduite. Entrée libre.

En savoir plus

Accès routiers et parkings

Emprunter la D1091 pour rejoindre Villar-d’Arêne, puis la D 207 pour traverser le Pied du Col et rejoindre le parking situé après le pont d’Arsine.

Stationnement :

Parking du Pont d’Arsine

Accessibilité

Famille
Numéro de secours :114

Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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