Le Plan de l'Alpe de Villar par le sentier des Crevasses
Villar-d'Arêne

Le Plan de l'Alpe de Villar par le sentier des Crevasses

Faune
Flore
Refuge
Sentier en balcon avec moins de 100 mètres de dénivelé positif, cependant ce chemin est déconseillé aux personnes ayant le vertige, parce qu'il y a du vide sur une partie de la randonnée.
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À la découverte du vallon sauvage d'Arsine, depuis le Col du Lautaret par le sentier des Crevasses.
En limite du Parc National des Écrins, découvrez un espace plus minéral avec des sommets mythiques du massif des Écrins où la faune et flore est à observer.

Les 9 patrimoines à découvrir

  • Flore

    Hierochloe odorata

    Aussi connue sous le nom d'herbe à bison ou d'avoine odorante, cette graminée pousse dans les pelouses humides et les abords de marécages. À partir de sa souche rhizomateuse, elle forme des touffes de 60 à 70 cm de hauteur. Grâce à la coumarine qu'elle contient, elle dégage une odeur agréable qui lui vaut d'être utilisée dans la production de boissons distillées. Protégée au niveau national, elle est aussi très rare sur le département des Hautes-Alpes. 

  • Histoire

    Téléskis démantelés

    Une petite station de ski fut créée dans les années 1970 non loin du col du Lautaret. Du fait des risques d'avanlanches et des nouvelles normes la pratique du ski alpin fut déplacée près du village de Villar d'Arène et sur le hameau du Chazelet. Les deux téléskis devenus obsolètes, situés dans un territoire de très grande valeur paysagère et très riche en terme de biodiversité, dénaturaient cet espace classé depuis 1974 en réserve naturelle nationale du Combeynot. En 2013, un démantèlement a donc été entrepris par le Syndicat mixte des Stations villages de la Haute Romanche avec l'appui du Parc national. Au final, plus de 35 tonnes de ferraille et blocs de béton ont été évacuées.

  • Flore

    Aulnaie à aulnes verts

    Transition spectaculaire entre la véritable forêt et les alpages sur les versants à l'ubac, elle représente une formation dense d'arbustes, composée essentiellement de saules et d'aulnes verts. Ces derniers sont voués à ne jamais atteindre la taille d'un arbre. Ils composent des fourrés impénétrables où sangliers, chamois, chevreuils ont tracé au fil du temps, des labyrinthes pour s'y cacher. Pourvoyeurs d'azote par leurs racines, ils fertilisent les sols au point d'accueillir les dernières incartades de la mégaphorbiaie en altitude.

  • Flore

    La mégaphorbiaie

    Zone transitoire à l'orée supérieure de la forêt, elle se compose de plantes volumineuses à larges feuilles, en quête de lumière pour assurer leur développement. Sous son couvert, un petit monde animal et végétal trouve son compte, notamment la dorine ou l'adénostyle. Sur la partie occidentale du massif des Écrins, on la retrouve en bordure des torrents et des ruisseaux. Là, juste après la fonte des neiges, elle montre sa tête d'or en composant des tapis du plus bel effet.

  • Flore

    Lys martagon

    Le Lys Martagon est l'hôte des pentes herbeuses, pelouses ou des sous-bois, on le voit d’assez loin grâce à sa longue hampe florale dressée d’où se détachent de trois à dix fleurs majestueuses.
    Elles sont grandes, d’un rose violacé ponctué de pourpre, constituées de six « pétales » se recourbant vers le haut à maturité. Elle laisse, alors, apparaître six étamines orangées. Les fleurs, penchées vers le bas, se redressent lors de la formation du fruit.

  • Faune

    Tétras lyre

    Présent dès 1200 m d'altitude, le tétras lyre ne se rencontre en France que dans les Alpes. On repère le mâle à son plumage noir et à sa queue en lyre qui a donné son nom à l'espèce.Tandis qu'en hiver il passe le plus clair de son temps réfugié dans des igloos creusés dans la neige pour se protéger du froid, au printemps le mâle se livre à des parades spectaculaires pour attirer les poules. Sur cette zone, le Parc national organise un suivi de la population de cette espèce.

  • Glacier

    Vue sur la Meije

    La Meije est le deuxième sommet majeur du massif des Écrins. Elle se compose de 3 principaux pics : le Doigt de Dieu (3 973 m), la Meije orientale (3 891m), et le point culminant,  le Grand Pic à 3 983 m. C'est un sommet technique dont la première ascension a été réalisée le 16 août 1877 par Emmanuel Boileau de Castelnau accompagné du célèbre guide local Pierre Gaspard. Meije provient de Meidjo en occitan qui signifie midi, puisque pour les habitants de La Grave le soleil passe à l'aplomb de ce sommet aux alentours de midi. De l'autre côté, avant sa renommée, il était appelé le bec des peignes par les habitants de Saint-Christophe-en-Oisans. 

  • Point de vue

    Le belvédère de l'homme

    Une rambarde en bois installée à l'endroit le plus avantageux pour contempler les glaciers descendant de la Meije. Le glacier du Lautaret sur la gauche et celui de l'Homme sur la droite se rejoignent péniblement aujourd'hui. Ce dernier glacier est la voie de descente à skis au printemps du Pic Oriental de la Meije et du refuge de l'Aigle (visible en continuant sur le sentier vers le rocher blanc) Ce refuge est perché à 3 450 m d'altitude sur un éperon rocheux. Une nouveau refuge a été installé en 2014 en intégrant l'ancienne charpente qui datait de 1910.

  • Faune

    La "bosse" des marmottes

    La marmotte alpine est naturellement présente sur les pelouses d’altitude. Ici, elle occupe un lieu singulier que l'on à coutume d'appeler la "bosse" des marmottes.  Ce rongeur hibernant n’est visible que d’avril à octobre. La marmotte vit en famille respectant une hiérarchie. Les jeux, les toilettes, les rixes et les morsures assurent la dominance d’un couple ainsi que la cohésion du groupe. Chacun participe à la délimitation du territoire en frottant ses joues sur des rochers ou en déposant crottes et urine. Lors d’un danger, la marmotte émet un sifflement aigu et puissant afin d’en avertir les autres.


Description

  1. Depuis le col du Lautaret, prendre en direction du refuge de l'Alpe et Chamoissière ainsi que le Col d'Arsine. 
  2. Contourner la pyramide du Laurichard par votre droite pour suivre l'unique chemin qui monte doucement en balcon vers le Belvédère de l'Homme.
  3. Après le portillon en bois, le sentier devient un peu plus vertigineux, mais protégé par des mains courantes.
  4. Continuer en direction du Refuge de l'Alpe et Chamoissière. Le retour se fait par le même chemin.
  • Départ : Parking, col du Lautaret.
  • Arrivée : Le Refuge de l'Alpe et de Chamoissière
  • Communes traversées : Villar-d'Arêne

Profil altimétrique


Recommandations

Ce chemin présente des passages vertigineux.

Lieux de renseignement

Bureau d'Information Touristique de La Grave

RD1091, 05320 La Grave

http://www.lagrave-lameije.comlagrave@hautesvallees.com(+33) 04 76 79 90 05
Au bureau d'information touristique vous trouverez des informations sur les randonnées, les hébergements, les activités, les animations, les commerces et les services.
Horaires d'ouvertures:
- de mai à mi-juin et de mi-sept. à fin sept. : ouvert du mardi au samedi de 9h-12h/14h-17h, 
- de mi-juin à mi-juillet et de mi-août à mi-sept.: ouvert du lundi au samedi de 9h-12h/14h-17h30,
- de mi-juillet à mi-août: tous les jours de 9h-12h/13h30-17h30
En savoir plus

Transport

Depuis Grenoble ou Briançon prendre le LER 35 de la compagnie ZOU! et s'arrêter au col du Lautaret.

Accès routiers et parkings

Depuis Grenoble: Prendre en direction de Briançon et s'arrêter sur le parking du col du Lautaret.

Depuis Briançon: prendre en direction de Mônetier-les-Bains et continuer jusqu'au col du Lautaret.

Stationnement :

Parking, col du Lautaret

Accessibilité

Famille
Niveau d'accessibilité : Débutant
Numéro de secours :114

Source

Office de Tourisme des Hautes Valléeshttps://www.hautesvallees.com

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